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Publiée le par Ô_O '
Revenu d’une semaine à n’en plus finir entre les finales minimes à Cogolin et universitaires à Nancy, c’est un peu le constat qui s’impose et qui se résume par ces trois mots… nos actes manqués.
Suffit d’écouter les paroles. Même à 33 ans on a encore des rêves. Mais plus trop pour soi. Surtout pour ses enfants. J’en avais aussi pour les filles cette saison. J’emploie volontairement l’imparfait. Car une page semble s’être tournée.
Trop d’attentes, trop d’espoirs, trop d’envie… pour tous, le staff comme les parents. Et quand l’ambulance prend feu, on ne se prive pas de tirer dessus. C’est triste.
On savait que ça allait être dur. Le premier match contre Mulhouse n’était pas un cadeau (quoi que… quand on voit le classement final…). Les suivants non plus. Ce qu’il faut retenir, c’est qu’on a pratiquement été devant à tous les sets. Sur les matchs de poule, nous avons atteint les 20 points en premier dans chaque set, sauf le deuxième contre Mulhouse. Quand on mène 18-11 dans le 1er set et 24-22 dans le 2eme set contre les finalistes, Bédarieux, il y a vraiment de quoi se poser des questions.
« Tu n’as pas des tueuses » me soufflait un entraineur du CRE. Ca c’est sûr !!! Ce qui a surtout manqué à cette équipe c’est une âme, comme Asnières, Bédarieux ou St Chamond notamment. Si ces trois équipes sont sur le podium, ce n’est pas par hasard.
Enfin, le mal semble plus profond au final. C’est vraiment, vraiment, triste. Tout ça pour ça. On a l’habitude de prendre des coups, parfois d’en mettre. Le plus dur, cette fois, sera surement de se relever. Car plus que les coups physiques, les ravages psychologiques de certains comportements, de l’impression d’avoir failli à son devoir, de ne pas avoir su tirer tout le monde vers le haut, reste bien ancrés là où ça fait mal.
Il ne reste plus qu’à aller chercher un titre aux finales de ligue… est-ce vraiment la volonté de tous ? Je ne sais en tout cas plus de quoi j'ai envie aujourd'hui...
